Aujourd’hui, le développement des échanges internationaux et l’évolution des technologies n’ont jamais été aussi importants. Les relations commerciales s’intensifient et se généralisent. Les entreprises d’import-export jouent ainsi un rôle fondamental dans la distribution de marchandises à l’international.
Cependant, faire du commerce à l’international est une démarche impliquant une certaine
préparation. Il est nécessaire de mettre en place une stratégie solide prenant en compte de
nombreux critères et réglementations du commerce selon les pays.
Enregistrer une société pour importer à l’international
Si votre projet consiste en la création d’une entreprise d’import-export en France, cela nécessite un minimum de préparation. En effet, comme pour toute création d’entreprise, il convient d’étudier son marché, ses opportunités et les différents acteurs qui le constituent. Aussi pour évoluer dans le commerce international , il faut prévoir une structure juridique dédiée. Par conséquent, l’activité doit être déclarée auprès de l’administration fiscale, afin d’obtenir un numéro SIRET. Il peut s’agir d’une société, comme une SAS ou une SARL, ou encore d’une micro-entreprise.
De plus, les entreprises qui importent doivent disposer d’un numéro EORI. Le numéro EORI (Economic Operator Registration and Identification) est un numéro unique communautaire. Cette immatriculation permet d’identifier chaque opérateur économique dans ses relations avec les autorités douanières. L’EORI a été mis en place dans le cadre du dispositif visant à sécuriser les échanges commerciaux entrant et sortant de l’Union européenne.
Il est indispensable de disposer d’un identifiant unique communautaire pour déposer, modifier et renouveler une demande d’intervention. La structure du numéro EORI varie en fonction du pays d’établissement de l’entreprise. Vous pouvez demander gratuitement cette immatriculation auprès de la douane française.
Des règles d’importation strictes pour le commerce entre les pays
Dans le cas où une importation est réalisée avec un pays tiers, c’est-à-dire situé hors du territoire douanier de l’Union européenne, des formalités doivent être respectées afin de permettre la libre circulation et le commerce de marchandises.
Dans un premier temps, l’opérateur doit procéder à la présentation de documents propres à la réglementation du territoire ou pays où il importe. Il doit aussi s’acquitter des droits et taxes relatifs aux biens.
Ensuite, une déclaration en douane est obligatoire pour les échanges internationaux. Il s’agit d’un document administratif officiel dans lequel le déclarant manifeste sa volonté d’attribuer un régime douanier à un produit qu’il importe ou exporte. Son rôle est d’identifier la marchandise (catégorie, origine, provenance, destination). Pour importer il est également nécessaire de disposer d’un numéro unique d’identification communautaire et de s’assurer que le numéro de TVA soit valide.
Enfin, pour toute opération d’import, il est crucial de connaître la nomenclature douanière de son produit. L’objectif est d’évaluer les taux de droits de douane, les mesures de politiques commerciales et les normes de sécurité applicables.
L’impact de la distance sur le prix du transport à l’international
Déterminer le coût exact du transport n’est pas toujours simple. Il faut tenir compte du poids, de l’emballage, du volume et de la nature des produits transportée, mais également de la distance. Effectivement, ce dernier facteur inclut les frais de péages lorsqu’il s’agit de transports routiers, le prix du carburant et également des charges salariales. Plus la distance parcourue est importante, plus le prix du transport augmentera. Il est donc préférable d’anticiper en le calculant en amont.
Diversifier ses sources d’approvisionnement par pays
L’approvisionnement permet de fournir en matières premières ou en produits un entrepôt ou un centre logistique. La finalité est d’assurer le bon développement de l’activité commerciale (production, distribution ou vente)
Afin d’éviter de dépendre d’une zone géographique, il est préférable de diversifier ses fournisseurs pour ses approvisionnements. En effet, diversifier ses sources d’approvisionnement limite les risques pour l’entreprise en cas de crise sanitaire, climatique, politique ou éthique. L’enjeu est d’acheter, au moment opportun et au meilleur prix, les quantités nécessaires de produits de qualité à des fournisseurs qui respectent les délais.
Pour réussir sa stratégie de diversification, il faut se concentrer sur deux facteurs : la présence physique sur le terrain et la digitalisation. Ces deux concepts sont ici complémentaires. Digitaliser sa supply chain ne signifie pas y mettre « moins d’humain ». Cela revient à dire qu’il faut mettre à disposition des outils automatisés et adaptés. En effet, l’activité de négoce international peut rapidement devenir fastidieuse. Il est nécessaire de structurer les données concernant l’approvisionnement, les fournitures, les clients, les fournisseurs de votre société avec l’aide d’un logiciel de gestion tel que TRADE.EASY. L’objectif est de structurer votre activité en automatisant l’ensemble des processus afin d’améliorer l’exécution de vos activités d’import-export
Les bénéfices du marché unique européen
Le marché unique a apporté des avantages considérables aux entreprises qui commercent avec des pays étrangers. Il garantit la libre circulation des biens, des services, des capitaux et des personnes au sein d’un marché intérieur unique. Pour cela, les obstacles techniques, juridiques et bureaucratiques sont supprimés. L’Union donne la possibilité à ses citoyens de faire du commerce et des affaires librement.
Grâce à la suppression des contrôles douaniers aux frontières, les entreprises peuvent élargir leurs marchés. Ainsi, elles produisent davantage et peuvent réaliser des économies d’échelle. La suppression de contrôles douaniers raccourcit également les délais d’attente à la douane. Par conséquent, les produits sont livrés plus rapidement. Cela entraîne finalement une réduction des coûts de transport.